Problème de chantier : microbullage de la peinture

Non, ce n’est pas un effet de style… mais bien un phénomène de microbullage.
Et il apparaît souvent quand plusieurs facteurs se conjuguent. Voici les 4 causes principales à connaître :
1️⃣ Un support trop chaud
En période estivale, les plafonds montent rapidement en température.
À partir de 27 à 28 °C (température du support), la peinture – plus fraîche – rencontre un fond plus chaud, ce qui favorise la formation de bulles.
👉 Bon réflexe : peindre tôt le matin pour éviter les surchauffes et limiter les reprises.
2️⃣ Un support poussiéreux
Une surface mal dépoussiérée gêne l’adhérence
👉 À faire systématiquement : un dépoussiérage minutieux, idéalement avec un chiffon microfibre à sec.
3️⃣ Un malaxage trop énergique de la peinture
Malaxer la peinture à l’hélice peut, s’il est trop vigoureux, introduire de l’air dans le produit.
Cet air se libère ensuite à l’application = microbulles visibles.
👉 Pensez-y : laissez reposer la peinture au moins 20 minutes, à découvert, si elle a été mélangée vivement.
Prolongez si des bulles persistent, à la surface de la peinture.
4️⃣ Un manchon inadapté au support
Un manchon dont les fibres sont trop courtes sur un fond enduit, ou trop usé, ne permet pas une bonne répartition de la peinture, ni une bonne “allonge”.
👉 À éviter : les outils inadaptés aux fonds poreux ou irréguliers, car ils accentuent le bullage, surtout en impression.
🎯 Le microbullage n’est pas une fatalité, mais le résultat d’un enchaînement d’erreurs techniques ou de conditions défavorables.
En maîtrisant ces paramètres, l’application de la peinture se déroule dans de meilleures conditions 👍